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> Le business malin des « bonnes pratiques »

–  18 novembre 2005, par Thierry-R Salomon  –

Ce qui est surtout choquant içi, c’est que l’objet de la licence est un contenu déjà partagé par tous, qui n’appartient pas au titulaire de la licence qui n’a fait preuve d’aucune inovation véritable.
Cela rejoint l’idée de breveter un procédé trivial que personne n’a protégé auparavant.
Alors que protéger un texte vraiment novateur pour lequel on est véritablement l’auteur me semble davantage légitime. Dans ce contexte, il doit être possible de contester la validité de la licence dans le cas que vous citez.

Mais revenons plutôt à votre sujet que vous citez en intro : "La majorité de ces licences affirment une conception privative de la mise à disposition d’une oeuvre".

C’est vrai dans le cas des variantes NC et ND, qui sont contraires à la GPL.
Le ND me semble un frein inutile à l’innovation.
Et je pense que le NC soulage les auteurs de la crainte de se faire piller commercialement.
A noter que les développeurs de logiciels en GPL n’ont pas cette crainte. RMS signale même qu’il est possible de vendre des logiciels en GPL.
Peut-être faut-il avoir le "courage" d’essayer une licence CC-BY-SA et de voir ce que ça donne ?
Et si la musique ainsi licenciée devient un tube, c’est l’éditeur qui en profite et non l’auteur ?