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> Creative Commons : adoption et liberté

–  13 juin 2005, par cornofulgur  –

La GFDL est un bon exemple puisque Debian la catalogue dans non-free alors que la FSF estime que c’est une documentation libre (la FSF ne parle pas de "licences libres", elle traite de licence de bidules libres). Quoi qu’il en soit, malgré ses tares inavouables ;) la GFDL reste une licence populaire qui protège utilement wikipedia, c’est déjà pas mal. J’ai entendu beaucoup de trolls mais peu de personnes se plaignent concrètement. L’influence de wikipedia est surtout crainte.

Distinguer la FSF de la Gnu GPL, c’est impossible ici. Le Droit Moral protège l’auteur de la Gnu GPL, il faut en respecter le nom et le sens. La Gnu GPL est fournie avec une interprétation, on l’accepte ou alors on utilise une autre licence. Pourquoi ne pas écrire une autre GPL (pas Gnu) avec une autre interprétation en gommant tout ce qui concerne le program, le link, le source ?

> le vrai problème est l’absence de volonté de la FSF de s’engager sur le non-logiciel.

De longue date, Stallman s’est prononcé sur les extensions en disant que selon lui ca ne marcherait pas avec des textes d’opinions. Je suis aussi d’accord et c’est juste un avis personnel. Toujours est il que ca veut dire qu’on ne pourra vraissemblablement pas étendre la notion de liberté et garder un consensus. En conséquence il est bon de chercher une limite qui préserve le consensus du LL et au dela de laquelle les jeux restent ouverts. Cette limite ce serait l’outil, l’utilitaire, le fonctionnel. Ca donne déjà une grosse marge de manoeuvre à Stallman pour intervenir sur le DRM, les brevets.

Au dela, oui. La FSF peut se déclarer incompétente. Mais certains de ses membres prennent individuellement position en disant qu’ils ne sont pas d’accord avec la "liberté" de modifier des textes d’opinions. Je crois que c’est un constat de désaccord, plutot qu’un refus de s’engager.
Cette fracture semble être sérieuse puisque l’usage du vocabulaire et le sens des mots divergent. On a assisté à de nombreuses tentatives de recollages mais ca persiste. Je pense personnellement et si vous le voulez bien qu’on peut prendre acte de cette divergence de vue. C’est pas grave, on en a connu d’autres.

Et donc, comment communiquer avec les fans de licences CC ? La méthode de Raphael est questionnable. Il en va de même avec Opquast. Mon point de vue c’est que les licences CC peuvent être considérées comme libres tant que c’est en dehors du domaine outil. J’accepte le point de vue adverse, mais peut on trouver une formulation un poil plus pondérée ?