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> « Le libre au delà du logiciel »

–  26 juin 2005, par Julien Tayon  –

Comme s’il devait y avoir un stéréotype pour être prise en considération, pour avoir le droit de s’exprimer. Une sorte de language, de code, que ce soit au niveau verbal ou graphique, qui montre son appartenance au groupe. Ce n’est pas un phénomène nouveau, et je pense que cela fait partie de toutes les communautés. Le problème résidant dans le fait, que cette manière de se protéger induit aussi une fermeture qui bloque la circulation de la communication, et ainsi l’enrichissement, l’évolution, le renouvellement.

Le libre est initialement pas forcément fait par des informaticiens. À titre personnel je ne comprend pas un traitre mot de ce que disent les informaticiens « dans les entreprises ». Entre leurs problèmes de scalabilité qui se résolvent pas des architectures N-tiers et leur bus de données virtualisés dans l’ERP, je n’y comprend rien. Ils savent pondre du concept et des docs impressionantes, par contre ils savent pas corriger un programme ou trouver une erreur dedans.

Ce mur du jargon et de la posture qui n’est pas forécément concomittent avec la compétence, est comme vous le dîtes propre à chaque communauté et représente une barrière à l’entrée. De par la diversité (jusqu’à présent) des gens qui y participent, le libre sait probablement mieux s’ouvrir que l’informatique professionnelle, ce qui apparemment n’est pas encore suffisant.

Je me demande parfois si l’absence de femme dans le libre n’est pas révélatrice de travers sociaux plus généraux. Sinon, ce qui est important autant que la situation actuelle, c’est l’évolution du phénomène. Cela risque-t’il de s’améliorer ?