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> > > L’apport de Kafka à l’informatique : l’absurdi

–  2 janvier 2003  –

Mais, on sait avec certitude que le qwerty est par conception fait pour ralentir la frappe d’un ordre de 10%. Je mantiens que le choix actuel d’un clavier significativement non optimal est aburde

Ce n’est absurde que si l’optimalité est importante dans le domaine considéré. Or on passe en fait peu de temps à taper (beaucoup à réfléchir), ce qui rend une différence de 10% futile pour la majorité des gens. Est-ce que les habitations modernes minimisent, calculs et simulations à l’appui, la longueur des déplacements entre les pièces, ou la rapidité du passage de la serpillère ? Personne ne se pose la question (par contre, si un architecte pouvait supprimer le besoin de passer la serpillère et l’aspirateur, j’aimerais qu’il me contacte au plus vite ;)

Vouloir à tout prix stigmatiser comme "absurdes" des faits somme toute mineurs voire insignifiants est une lubie commune (il y a des gens qui passent leur temps à recenser les plus infimes gaspillages de l’Etat - penser aux "associations de contribuables"). On s’offusque facilement de choses qui finalement n’ont aucune importance.

Note sur le clavier Qwerty : il n’était pas exactement destiné à ralentir la frappe, mais à minimiser la probabilité que des tiges adjacentes viennent à être activées simultanément, et n’enrayent la mécanique. La diminution éventuelle de la vitesse de la frappe, liée à l’éloignement mutuel des touches les plus utilisées, est une conséquence de cette conception.


C’est vrai les PCs ne sont pas délirants, ils permettent de combiner un chauffage d’appoint avec un ordinateur.

Je me rends compte que j’ai mal interprété ta phrase d’origine. En citant le 68000, je pensais que tu te limitais à une comparaison des microprocesseurs. Pour le reste, je ne nie pas que l’architecture des PCs soit très tarabiscotée (ainsi que certaines fonctionnalités historiques de leurs CPUs), mais sa perennité n’est pas une question d’habitude contrairement au postulat de l’article. C’est une question de compatibilité et d’ouverture, ce qui a des répercussions économiques énormes. Je préfère personnellement une plateforme un peu tordue mais pérenne, à devoir changer tous mes logiciels à chaque fois que je change de machine (et être forcé de changer de machine parce que mes anciens logiciels ne sont plus maintenus).

Quant à Windows, il n’est pas pire que n’importe quel système propriétaire (et au moins il est facile d’accès).