Il y a la cathédrale et le bazar selon la terminologie d’Eric S. Raymond. Le projet Linux produit un Unix selon des normes strictes ; pourtant, il est structuré selon le mode bazar. C’est ce paradoxe qui est étudié à travers le document que vous pouvez télécharger sur cette page.
Nous montrons ici que selon des théories utilisées en organisation et en économie, le projet Linux est une entreprise innovante.
En fait, le mode bazar n’est qu’apparent. Il suffit d’analyser les contrats informels pour mettre en évidence l’intériorisation des stratégies par chacune des parties prenantes, ce qui facilite la décentralisation des décisions, et assure la cohésion du groupe.
Un tel type de structures permet une plus grande rapidité d’adaptation, et évite aussi l’existence d’une ligne hiérarchique. En effet, la gestion des doublons et les conflits d’autorité sont gérés de manière alternative par des modes d’ajustement mutuels.
Seulement, ce type de structure s’adresse à une communauté de « professionnels », et la barrière à franchir est celle de l’apprentissage (même si un effort certain est fait sur la documentation).
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