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Mandrake : une société de service ou un projet logiciel libre ?

Confusion entre les projets logiciel libre et les sociétés commercialisant des produits issus de projet logiciel libre.
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–  samedi 29 mars 2003, par Julien Tayon

Depuis quelques mois, de nombreuses sociétés ayant basé leur activité autour du logiciel libre ont soit rencontré des difficultés (Alcôve, IdealX, Linuxcare, VA-Linux), soit disparu (OpenCare). Naïvement, on pourrait se dire que le libre n’est pas économiquement viable. Pourtant, il me semble que la vraie question est : quels sont les paramètres de viabilité pour une entreprises qui fait du libre ?

À titre d’exemple, je prendrais MandrakeSoft [1]

MandrakeSoft est une société des plus représentatives du logiciel libre en France. Elle était considérée comme le modèle français : sa distribution du système d’exploitation GNU/Linux est encore la plus populaire dans le monde. Sa déconfiture est-elle liée à un marché réticent à l’égard du logiciel libre, ou avons-nous à faire à un exemple représentatif des erreurs commises dans le monde de la nouvelle économie ?

Si nous regardons les évolutions comparées des revenus pour Microsoft et de MandrakeSoft nous avons les résultats suivants

Exercice 1998 1999 2000 2001
Microsoft +29% +16% +10% +12%
MandrakeSoft [2] nd +424% +18% +31%

NB : Ces chiffres sont à prendre avec les pincettes qui conviennent, dans la mesure où ils sont fournis directement par les sociétés concernées.

Ce n’est donc pas le produit « logiciel libre » qui semble en cause. Si MandrakeSoft est en cessation de paiement, c’est que leurs dépenses ont augmenté de manière bien supérieure à leurs recettes ; il s’agit là d’une erreur de gestion d’entreprise.

Nous pouvons mettre au même rang :
 une mauvaise analyse du coeur de métier, qui a poussé l’entreprise vers une diversification hasardeuse (développement à façon, stratégie de distributions grands comptes, e-learning [3]),
 une politique marketing en inadéquation avec les ressources de l’entreprise : la distribution Linux devient entre les mains de Mandrake un « produit » commercial. Ceci conduit à un conflit, car les habitudes et valeurs de la Communauté des logiciels libres sont en contradiction une telle logique de produit.

La politique produit autour de Linux était la suivante : Mandrake voulait fournir la distribution qui avait toujours les paquets [4] les plus récents (issus de la communauté du libre), et les plus en vogue, tout en développant des outils/logiciels spécifiques, ce qui est un autre métier. Ceci lui a certes valu sa bonne réputation auprès des utilisateurs pour une utilisation « prête à l’emploi ». Cependant, avaient-ils les moyens de leurs ambitions : assurer la qualité dans leur métier de développeur et d’intégrateur. Sur le long terme cela n’as pas suivi, et pour une utilisation sur laquelle GNU/Linux à fait ses preuves (l’utilisation en tant que serveur), le résultat est plus que mitigé.

Par exemple [5] , la Mandrake 7.1 fournissait une version instable du compilateur C GCC pour compiler les logiciels, et une version stable du même compilateur pour compiler un unique logiciel : le noyau Linux. Ceci est étonnant, sachant qu’une version stable et bien choisie de ce compilateur permettait de faire les deux. La logique du choix : Mandrake ne fournit pas les derniers paquets utiles à la communauté, mais les derniers paquets disponibles à ses clients.

La croissance de la communauté ayant été tellement plus grande que celle des employés de chez MandrakeSoft, les développeurs se sont probablement trouvés dépassés par la somme de travail nécessaire pour maintenir l’objectif d’intégrer le maximum de projets. Leur besoin en développement, et donc en masse salariale vu leur modèle, a été impacté de manière significative.

A titre d’exemple de l’incapacité à assurer la politique de mise à jour forcenée prenons un paquet pour le fureteur libre (Mozilla) qui a mis 6 mois à être mis à jour après qu’une faille de sécurité majeure ait été annoncée et corrigée. La qualité des développeurs/mainteneurs de paquets de chez MandrakeSoft n’est pas à remettre en cause [6].

La différence

Un projet comme OpenBSD ou Debian a des ressources limitées. Pour assurer la viabilité de leur entreprise au sens large, ces projets gèrent leurs ressources en conformité avec leurs valeurs. Ils appliquent une démarche qualité qui ne dit pas son nom, mais qui produit les mêmes résultats qu’une normalisation ISO : obtenir un résultat conforme aux attendus des utilisateurs. Pourtant, les mainteneurs de paquets OpenBSD, par exemple, ne sont pas plus nombreux que ceux de chez MandrakeSoft ; ils ont juste appliqué une démarche simple de gestion des ressources (le temps-homme) dont ils disposent.

Critère/sociétés Mandrake OpenBSD Debian
Valeurs Dernières nouveautés Sécurité Facilité de maintenance
ressources répertoriées Inconnue [7] env. 400 env. 1000
ressources actives env. 50 à 70 [8] env. 30 à 40 env. 150 [9] [10]
paquets dispo.  [11] env. 2000 env. 2000 env. 10000 [12]
temps moyen entre versions majeures env. 6 mois [13] 6 mois fixe env. 18 mois
Installeur spécifique oui non oui
Outils spécifiques [14] oui non oui
Cible spécifique Desktop Serveurs sécurisés Maintenance aisée du parc
Force Installation nouveautés Configuration par défaut / documentation Mise à jour / richesse
Faiblesse Faible qualité Spartiate « trop » de choix
Famille Red Hat, SuSE *BSD CorelLinux, Gentoo, Knoppix
Concurrence directe Red Hat, SuSE Non pertinent Non pertinent

Plus d’informations sur les ressources du projet Debian : http://u-os.org/tokyo/

Les ressources d’OpenBSD et celle de MandrakeSoft sont comparables, même si les mainteneurs de MandrakeSoft ont l’avantage de la proximité physique pour la collaboration, et du salaire à temps plein.

Si ce ne sont pas les ressources qui font la différence, c’est leur mise en oeuvre.

Démarche qualité et logiciel libre

La communauté a permis à des distributions basées sur le même creuset de projets logiciels de faire des distributions de systèmes de bonne qualité (Debian, OpenBSD notamment) bien plus ambitieuses : elles fonctionnent sur d’autres machines que les PCs, dont les DEC Alpha, les machines SPARC (fabriquées par SUN), zSeries (fabriquées par IBM), powerPC ...

Comment ont-ils fait ?

Le projet OpenBSD est l’exemple plus proche d’une « entreprise » (OpenBSD possède un team leader Theo de Raat, et une équipe de développeurs récurrents identifiés, en petit nombre). Quel est leur secret :
 une démarche qualité qui consiste à sortir une nouvelle distribution [15] tous les 6 mois n’intégrant que les projets stables ;
 ils auditent le code de tous les logiciels intégrés au vu de leur critère ;
 ils documentent le code de manière standardisée en utilisant les pages de manuels interactifs ;
 ils mettent l’accent sur des logiciels intallés proprement [16].
 ils s’assurent de la cohérence des dépendances logicielles
de leurs paquets.

Ils ont fait ces choix qui leur font perdre de la facilité d’utilisation par un utilisateur final, mais qui leur fait gagner en crédibilité et en reconnaissance. À côté, vu le nombre restreint de développeurs de logiciels, ils ont adopté une stratégie de déploiement de leur ressource en conséquence :
 leur système d’installation et de mise à jour est spartiate ;
 il n’y pas d’outil graphique de configuration [17]
 ;
 ils ne refusent de satisfaire les demandes qui vont à l’encontre de ce qu’ils ont identifié comme le coeur de leur projet, ou qui sont incompatibles avec leur contraintes.

La différence entre OpenBSD et MandrakeSoft qui ont des ressources similaires et des succès bien différents est avant tout l’existence d’une stratégie bien identifiée dans un cas et aucune dans l’autre. Une entreprise, à but lucratif ou non, peut-elle en faire l’économie ?

À qui profite le crime, quand vous soutenez MandrakeSoft ?

Le premier but de MandrakeSoft, à ce jour, est de rembourser ses dettes. Ceci n’améliorera pas les conditions des développeurs de chez MandrakeSoft, qui vont probablement subir un plan social, ni ceux des projets logiciels libres qui n’en verront pas un traitre sou. Ceci permettra de revaloriser le titre et ainsi profitera aux actionnaires qui diminueront leurs pertes sur cette opération. Ces même actionnaires qui sont à l’origine de la stratégie de MandrakeSoft.

Financer MandrakeSoft en achetant qui offre surtout une inscription à leur club qui n’apporte finalement qu’un service limité, profite avant tout à des actionnaires extérieurs à la communauté, et valorise l’impertinence de leurs choix. Cela revient à soutenir leur discours larmoyant : donnez-nous de l’argent pour que le fleuron français du logiciel libre ne disparaisse pas, et que nous ne licencions pas nos développeurs [18].

En conclusion

Du fait de mon parcours dans les sociétés du libre sur Paris, je peux vous affirmer que rarement ce fût la valeur du logiciel libre qui était en cause dans la déconfiture des sociétés du libre : une entreprise, même basée sur du logiciel libre, ne peut survivre sans avoir une démarche rigoureuse sur le plan économique. Une société doit gérer ses ressources afin d’avoir une activité rentable à terme.

Ce qui a manqué à ces sociétés a été de garder une ligne stratégique cohérente avec la valeur de leur entreprise sur le long terme. Ces sociétés ont toutes souffert de l’entrée d’investisseurs apportant massivement des capitaux. Toutes ont voulu se diversifier sans réflêchir sur la pertinence des nouveaux services. Ceci n’est évidemment pas propre au logiciel libre, cela pourrait être facilement généralisé à une industrie distribuant du café [19]. Néanmoins, l’étonnement que j’éprouve est la défense aveugle de ces sociétés par des individus confondant les résultats d’entreprises basant leur activité sur la vente de services à base de logiciel libre avec ceux des projets logiciels libres eux-mêmes. Si la base de ces deux mondes est la même (une logique d’entreprendre), la stratégie et les valeurs divergent en beaucoup de points : notamment la première valorisation d’un MandrakeSoft se fai(sai)t en Bourse, alors que celle des projets logiciels libres se fait au travers de leur adoption par des utilisateurs, et le plaisir qu’ils apportent aux développeurs. Une entreprise à vocation commerciale qui fait du libre doit avant tout être regardée selon ses résultats commerciaux, et il ne faut pas confondre ses valeurs avec celle des produits qu’elle vend.

J’espère que les sociétés qui ont survécu et celles de la deuxième vague ne feront pas les mêmes erreurs, et que les membres de la communauté éviteront d’apporter leur soutien à de piètres entrepreneurs sous prétexte que MandrakeSoft (ou autre), c’est bien(TM) ! par rapport à Microsoft, qui est mal(TM). Avant d’être un contributeur du logiciel libre, MandrakeSoft est une société de droit privé ; il est logique de juger une entreprise de droit privé sur sa stratégie, ses résultats, et son comportement vis à vis des parties prenantes.

Cet article est inspiré de ce document vu sur http://ben.reser.org, et de la lettre de George Dafermos écrite sur la liste de discussion de opensource.mit.edu

Merci aux personnes m’ayant répondu pour les infos de volumétrie dont babar sur le canal IRC #lea-linux.

[1où je n’ai pas eu le plaisir de travailler ;P

[3Buzz word pour désigner l’enseignement à distance par Internet

[4Paquets : éléments logiciels regroupés comme un tout cohérent. Les logiciels eux-mêmes sont souvent disponibles sous cette forme, tout comme des bibliothèques de fonctions utilisées par ces derniers.

[6On leur doit notamment l’excellent Frozen Bubble

[7Les particuliers peuvent soumettre leur paquets à la communauté des utilisateurs au moyen de Mandrake Cooker

[8Employés

[9En considérant uniquement les contributeurs qui ont plus de 10 paquets à maintenir

[10_ réponse d’un email à debian-devel-french@lists.debian.org
(Peut-on savoir en termes de ressources utilisées pour la maintenance de paquets le)
> nombres de personnes "temps plein" (je sais c’est pas possible d’avoir
> les chiffres précis). Je veux juste un ordre de grandeur (*0, *00, *000)

Impossible à dire... des développeurs sponsorisés pour faire ce qu’ils
veulent sur Debian, je ne crois plus qu’il y en ait beaucoup (voire plus
du tout). Mais il y a des gens qui bossent chez Progeny... qui
travaillent tous plus ou moins directement pour Debian.

Le nombre total de développeurs est de l’ordre de 1000, mais je ne saurais
te dire si cela représente 30 "pleins temps" ou 200 "pleins temps" sachant que
chacun est libre de faire autant qu’il veut. Certains feront 2h par ci
2h par là juste pour maintenir leur paquet à flot. D’autres suivront IRC
toute la journée et investiront presque tous leurs loisirs.

Il faut peut-être réutiliser les statistiques du sondage "floss" qui
avait été fait pour voir l’investissement moyen d’un développeur de
logiciel libre dans le libre.

http://www.infonomics.nl/FLOSS/report/

A+
__

Raphaël Hertzog -+- http://www.ouaza.com
Formation Linux et logiciel libre : http://www.logidee.com

[11Dernière distribution stable

[12Woody + update, la politique de modularisation des logiciels augmentent de manière significative ce chiffre

[139 en 5 ans

[14Configuration

[15Ils vont encore me taper sur les doigts parce que je ne dis pas système, aïe !

[16Un service nécessitant un login/mot de passe n’est pas démarré par défaut, et les services potentiellement utilisables pour une attaque, ne sont activés que de manière explicite par l’utilisateur

[17Ils préfèrent faire de jolis T-shirts pour inciter les utilisateurs à utiliser leur produits ; c’est moins coûteux en temps à faire que de jolies interfaces, les fourbes !

[18grand classique de négociation moderne pour les dirigeants d’entreprises française

[19Je laisse la démonstration à titre d’exercice :)

forum

  • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
    31 mars 2003, par Hugo

    Sympa ton article Jules !
    Mais il faudrait que tu donnes à relire avant ;)
    Je veux bien participer à la relecture ;)

    • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
      23 septembre 2004, par Stef

      Ce serait bien si les chiffres étaient exacts ;-( et les arguments corrects ...
      Par exemple le nombre de paquetages chez Mdk (et ce depuis fort longtemps ..) est plus proche de la quantité attribuée à debian (c’est à dire 8000) que des 2000, si on tient compte des logiciels présents dans les contribs (ce qui serait plus juste).
      D’un autre côté, la Mandrake 7.1 était encore très liée à la distribution RedHat et les problèmes que tu décris ne sont pas du fait de Mandrake mais bien de Redhat (compilateur 2.96 ...).

      Enfin sur le fond nous sommes d’accord : Mandrake s’est fait éclabousser par son inexpérience dans le monde de l’entreprise, et aussi par le dégonflement de la bulle internet.
      Si la société avait fait son augmentation de capital un an avant, elle serait peut-être maintenant à la moitié de RedHat au lieu d’être au dixième de son chiffre d’affaires. Gageons que l’avertissement très sérieux du redressement judiciaire leur aura servi de leçon.

      • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
        23 septembre 2004, par Julien Tayon

        Les commentaires sont faits pour rétablir la vérité des chiffres ;-) et pour moi un commentaire est une partie de l’article. Donc je te remercie pour les précisions que tu as apporté.

        J’ai proposé à plusieurs reprises d’effacer cette article car je le trouve trop brouillon. Mon propos est : mandrake est une société commerciale à caractère privée et non un projet libre. Et, je suis choqué quand Mandrake fait de la mendicité pour survivre en prétendant être un projet logiciel libre.

        D’autre part je voulais introduire l’idée que la qualité (au sens ISO 900x) est intrinsèque à une forme d’honnêteté intellectuelle que les entreprises ont plus difficilement qu’un projet libre eu égards à des contraintes structurelles (rassurer les financiers, image, peur du risque ...).

        Le corollaire est qu’il ne peut y avoir (facilement) une dynamique de développement similaire en entreprise et dans le logiciel libre. (ce qui n’empêche pas certains projets libres d’être mauvais).

        L’explication ? Le logiciel libre marche bien essentiellement parce que le web permet de collaborer en ayant des liens faibles (on ignore a priori le sexe, l’âge, la couche sociale de son interlocuteur) et d’établir de fait une hiérarchie de compétence alors que l’entreprise est complètement liée au fonctionnement social où le statut prime : la hiérarchie se fait non par rapport à la valeur apportée par chacun mais par rapport à des critères statutaires (le diplôme, le sexe, l’expérience) qui ne sont pas corrélés avec des mesures objectives de création de valeurs.

        Je pense en outre que la société mandrake ne sera jamais bien armée tant pour contribuer au libre, que pour faire faces aux autres entreprises tant qu’elle ne prendra pas la place qui est la sienne : celle d’une entreprise privée qui n’a rien d’un projet libre. Paradoxalement, en se recentrant sur ses forces mandrake deviendra peut être un grand acteur du libre car elle saura quoi apporter. Pour l’instant, Mandrake c’est des vrais magiciens, ils sortent une nouvelles idée « marketing » dans le sens du vent tout les 6 mois dans une direction différente : un coup c’est les Professionnal Services, l’autre l’intégration, l’autre la formation, l’autre le developpement à façon de distributions, maintenant ils chassent sur le terrain de knoppix, je suis étonné qu’ils n’aient pas annoncé un partenariat avec EDF et olitec pour fournir un routeur WIFI/CPL/DSL ;)

        Allez hop, je retourne jouer à frozen bubbles ;-)

        • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
          13 mars 2005, par nsouch

          Tu nous dit "la hirarchie se fait non par rapport
          la valeur apportée par chacun mais par rapport à des critères statutaires".
          L’idée est intéressante... le théorème de Peter ne s’appliquerait donc
          peut-être pas dans une communauté du type de celle de l’internet !

          Non, ne supprime pas cet article. L’idée pourrait être aménagée et développée sur d’autres exemples. Par ailleurs le contraire mériterait
          qu’on y réfléchisse aussi. En l’occurence, que dire des projets libres qui
          se prennent pour des sociétés commerciales et qui ne progressent plus à cause de cela ?

          • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
            14 mars 2005, par Julien Tayon

            Que je me demande si ça a un rapport avec apple préférant khtml (widget de KDE) à firefox/gecko comme produit logiciel libre pour avoir un butineur sur mac OS X. Sachant que mozilla-gecko est lui un produit fini, multi-plateforme, intégré, évolutif (xul), et reconnu, pourquoi apple a-til préféré khtml ?

            Tu pensais à ça Nicolas ?

            • > Une société de service orientée logiciel libre est-elle un projet logiciel libre ?
              4 avril 2005, par nsouch

              Non, pas en particulier. Je pensais à FreeBSD qui se voit de plus en plus bridé parce qu’il se prend pour un OS avec des contraintes commerciales/production du fait de sa large utilisation par les professionnels.

              Mais, je pensais attirer ton attention sur le théorème de Peter ;)